Pour être efficace, une politique de sécurité au travail doit se fonder sur la responsabilisation de chacun. C’est une démarche pédagogique qui vise à rééquilibrer la vision que nous avons du gain, maximisé inconsciemment, et du risque associé, qui est lui minimisé. Au terme de ce processus, la sécurité peut cesser d’être une priorité et elle devient une valeur partagée de tous.


Ces derniers mois, un vocabulaire a été développé pour communiquer sur les moyens de lutte contre le Coronavirus. Il est symptomatique de la manière dont notre pays traite le sujet de la sécurité au travail depuis de nombreuses années.

 

Nous avons adopté des gestes barrières au lieu de gestes protection. Il faut donc mettre une barrière entre nous, au lieu d’entrer dans une démarche de protection de soi et des autres. Le spot de sensibilisation à la Covid où des personnes transmettent le virus à leurs proches est parfaitement en ligne avec cette démarche d’infantilisation puisque son but est de nous faire peur et de nous culpabiliser.

 

Mêmes causes, mêmes effets. Trop souvent, nos politiques en matière de sécurité ne prennent pas les choses par le bon bout. Notre culture de la sécurité au travail n’est pas suffisamment responsabilisante et la sécurité au travail peut être perçue comme une contrainte.

 

Cependant, certaines entreprises ont revu en profondeur leur manière d’aborder la sécurité pour transformer la vision que chacun a de la sécurité en une aspiration commune.

Les équipes apprennent collectivement la notion du risque et ses conséquences potentielles. Elles rééquilibrent ainsi la balance entre le gain, que nous maximisons inconsciemment, et le risque associé, qui est lui minimisé et elles font prendre conscience qu’en sécurité, le risque ne vaut jamais la peine d’être pris.

 

Les résultats sont souvent spectaculaires et l’accidentologie peut être divisée par deux en deux ans.

Cet apprentissage a de nombreux effets bénéfiques collatéraux. Deux exemples parmi d’autres :

  • la responsabilisation de la communication entre les individus
  • et la naissance d’un plaisir commun à veiller sur soi et sur les autres.

 

Avec l’engagement sans faille du dirigeant, la sécurité peut cesser d’être une priorité. C’est un point fondamental si l’on veut transformer son organisation. En effet, une priorité peut être supplantée à tout moment par une autre priorité, que ce soit pour un dirigeant ou un salarié.

Au terme de ce processus, la sécurité devient une valeur partagée de tous, car bénéfique à tous. L’entreprise entre alors dans une culture d’interdépendance où l’absence d’accident est considérée comme la normalité.

 

 

Vous souhaitez revoir votre politique sécurité et renforcer votre collectif autours du seul élément qui fait consensus dans l’entreprise : la sécurité, alors contactez-nous !